En avril 2024, nous voici en route pour une nouvelle micro-aventure, direction le Grand Est de la France pour visiter Verdun et ses alentours. Tout commence dans les mystérieux sous-terrains de la Meuse, où pour les trois prochains jours, nous laisserons derrière nous la tranquillité des vallées, les collines ondulantes et les forêts, car ici, chaque paysage a une histoire à raconter. De Verdun à Bar-Le-Duc, nous partons à la découverte des traces laissées par les passages humains qui ont façonné notre histoire.
Petit conseil : Avant d’embarquer dans cette micro-aventure, prenez le temps de revivre certains moments clés de la Première Guerre mondiale. Podcasts, livres, et vidéos sur YouTube vous aideront à mieux comprendre et à apprécier les lieux que vous allez découvrir. Je vous recommande les yeux fermés « Ceux de 14 » de Maurice Genevoix, et dans un angle tout public et bien différent, l’ouvrage de Pierre Chaine « Mémoire d’un rat ».
→ Jour 1 : Le nord de la Meuse, et son panorama d’histoires
À la lisière de la forêt, un panneau indique « Bienvenue en Meuse ! ». Plus de doutes possibles. Notre micro-aventure de 3 jours commence dans le nord du département, à 10 kilomètres de la ville de Verdun. Le soleil perce le pare-brise de la voiture et nous baigne de lumière comme pour contraster avec ce lieu empreint d’histoire sombre, où chaque pierre et chaque colline racontent des récits de bravoure et de tragédie.
Ce matin, on a rendez-vous avec les profondeurs du Fort de Douaumont, lui qui fut au coeur des affrontements de la bataille de Verdun. En chemin, l’ossuaire de Douaumont, le mémorial de Verdun et le bois des Caures défilent par la fenêtre : c’est le genre de sites qui soudain inspirent à un respect silencieux. Si le temps le permet, n’hésitez pas à prendre un moment pour les visiter.
Les souterrains du Ford de Douaumont
Je vous le disais plus haut, pendant la Première Guerre mondiale, le Fort de Douaumont était au cœur des affrontements de la bataille de Verdun, de février à décembre 1916 (👉🏼 La bataille de Verdun expliqué en 3 minutes sur Youtube). Construit entre 1885 et 1913, le bastion devait protéger la frontière française d’une potentielle invasion allemande. On le considérait à l’époque comme l’un des forts les plus puissants et les mieux équipés.
« Le 21 février 1916, l’armée allemande lance une grande offensive sur la région fortifiée de Verdun avec l’objectif d’épuiser les forces de l’armée française. Après un intense bombardement, elle attaque la rive droite de la Meuse et brise la défense française au Bois des Caures. Le 25 février, le fort de Douaumont tombe aux mains des Allemands et le 5 mars c’est au tour du village du même nom. »
© le figaro
Mais en dépit des ravages, une grande partie de la structure a survécu.
👉🏼 Aujourd’hui, grâce à un audioguide et des images d’archives, il est possible de s’immerger dans l’histoire de cet immense ouvrage souterrain qui abritait autrefois casernes, chambrées, magasins, postes de commandement, ainsi que des installations pour l’eau et les munitions, sans oublier la tourelle. Une vie de suspens en attendant la prochaine bataille… Plongé dans le froid et l’humidité du Fort pendant près de 30 minutes, on se retrouve très vite transporté dans le temps, saisissant, presque comme si on y était, la douleur et l’angoisse.
Infos pratiques
- Prévoir entre 45 min/ 1h de temps de visite
- Il fait un peu plus frais et humide dans les souterrains du Fort, pensez à prévoir des vêtements et des chaussures adaptés
- Audio-guide conseillé 👍🏼
- Tarifs Fort de Douaumont
Adulte +18 ans = 5 €
Jeune de 8 à 18 ans = 4 €
Enfant – 8 ans : gratuit
Forfait famille (2 adultes + 1 jeune 8 à 18 ans) : 12 €
👉🏼 Encore plus d’infos sur lameuse.fr
La citadelle de Montmédy et ses passages secrets souterrains
Comme au XVIe siècle, c’est par le pont-levis de la citadelle qu’on rejoint la petite cité de Montmédy où vivent encore à l’heure actuelle 50 habitants. Ici, entre les façades des maisons du XVIe siècle, la citadelle, et les ruelles pavées : on se croirait dans un film (Au moment où j’écris ces lignes, la ville vient d’ailleurs d’identifier les sites qui sont « visuellement uniques pour le cinéma » et à Montmédy, il y en a !).
À 14 h, on rencontre Hugo, un jeune historien dont la passion pour l’Histoire avec un grand H de sa ville natale n’est plus à approuver. Mieux, elle est communicante. Guidés par son lourd trousseau de clés, on descend quelques marches qui mènent à un passage secret, caché derrière les lierres : direction les sous-terrains. La visite commence comme un volet d’Indiana Jones.
De la préhistoire à nos jours, en passant par le moyen âge, les guerres napoléoniennes et la première Guerre Mondiale, la citadelle a traversé le temps. Les souterrains de Montmédy et son réseau de galeries étaient utilisés pour des fonctions stratégiques et militaires. Ils servaient de casemates, d’ateliers, de magasins, de poudrières, et de postes de commandement. Les galeries permettaient aux soldats de se déplacer en sécurité, à l’abri des attaques, et de stocker des vivres et des munitions.
Laissez-moi vous raconter une histoire qui m’a marqué pendant notre visite :
Au XVIIe siècle, lors de son apogée sous le règne de Louis XIV, la citadelle de Montmédy a été rénovée par Vauban, le célèbre ingénieur militaire français. Il avait construit un ingénieux réseau de collecte des eaux pluviales à l’intérieur de la citadelle. Les toits des bâtiments et les terrains étaient conçus pour rapatrier l’eau de pluie vers un grand réservoir souterrain. Un système permettait aux occupants de la citadelle de disposer d’une réserve d’eau autonome, vitale en cas de siège prolongé. C’est fou, non ?
Les visites de la citadelle et ses remparts sont en accès libre, gratuites. 6 € si vous souhaitez être guidé. Pensez à réserver auprès de l‘office de tourisme du Pays de Montmédy. C’est le genre de visite qui vous surprendra, et qui vous laissera un (très) bon souvenir, que vous ayez 7 ou 77 ans 🫣
Au mois de juillet et d’août, Hugo et son équipe proposent de vous faire visiter la citadelle… aux flambeaux. Oui ! Un plongeon dans le passé et une expérience toujours plus authentique, similaire à celle de ceux qui parcouraient les souterrains de Montmédy il y a des siècles…
Les caves secrètes des belles maisons de Marville
Pour terminer cette première journée d’itinéraire dans la Meuse en beauté, on a voulu vous emmener dans les caves de Marville. « Euh, dans les caves ? » me direz-vous… Oui oui, vous avez bien lu !
À 15 kilomètres au sud-ouest de Montmédy, se cache la jolie ville de Marville et ses 500 habitants. Plus que jolie, elle est particulièrement fascinante pour ses caves qui semblent dater du XVIe siècle : un réseau souterrain impressionnant. Décidément, cette première journée en sous-terrain dans la Meuse aura tenu toutes ses promesses !
Les caves de Marville ont été creusées à la main dans le tuf calcaire et forment un labyrinthe sous le village.
À l’époque, elles servaient de lieux de stockage pour les aliments et le vin (et oui, la température dans les caves est constante et fraîche !). Aujourd’hui, les propriétaires de caves ouvrent leurs portes chaque année aux vins des quatre coins de France, de l’Alsace en passant par Bordeaux et la Loire pour des dégustations… en sous-terrains. L’occasion de mêler patrimoine, histoire et bons vins !
👉🏼 Plus d’infos sur le site de l’association Marville Terres Communes
→ Jour 2 : De Vauquois à Verdun, sous les vestiges de la Première Guerre Mondiale
La Butte de Vauquois
Ce deuxième jour d’itinéraire dans la Meuse se réveille dans la brume matinale de Vauquois, là où la terre, bouleversée, porte encore les stigmates des combats acharnés de la Première Guerre Mondiale. Autrefois un village paisible, Vauquois a été transformé en un champ de bataille impitoyable, où chaque colline, chaque creux et chaque ruine raconte une histoire de conflit et de résistance.
On est allés voir ça…
À 9h, on retrouve Guy devant le musée de la Butte. Son lien avec Vauquois est personnel : son grand-père y a combattu durant la Première Guerre Mondiale, de 1914 à 1918. Cette connexion intime a allumé en lui une flamme qui ne s’est jamais éteint et il y a vingt ans, Guy a rejoint l’Association des Amis de Vauquois et de sa Région. Aujourd’hui, à l’âge de quatre-vingts ans, il continue de transmettre la mémoire avec un enthousiasme indéfectible. Dans sa narration, il « ouvre des parenthèses », comme il aime le dire, tissant habilement et avec passion les fils du passé et du présent.
Guy nous fait remonter le temps : nous voici au début de la Première Guerre mondiale.
À ce moment-là, l’Allemagne, lance son offensive à travers la Belgique et le Luxembourg, elle vise une rapide percée vers Paris, dans le cadre du plan Schlieffen. Mais la résistance alliée stoppe cette avance et stabilise le front qui s’est ensuite transformé en une longue et épuisante guerre de tranchées.
Verdun, nous explique t-il, de par sa position géographique et son réseau de fortifications, est devenue un point clé dans la défense française. En 1916, l’Allemagne lance une offensive majeure sur Verdun, dans l’intention de « saigner à blanc l’armée française » et briser le moral français, par la même occasion. Cette bataille, devenue emblématique pour son intensité et ses lourdes pertes, a duré près de 10 mois.
Mais, pourquoi Vauquois ?
Perchée à l’ouest de Verdun, elle est entrée dans ce contexte comme un point stratégique pour deux raisons : Premièrement, sa hauteur offrait un avantage tactique considérable pour l’observation et l’artillerie. Deuxièmement, le contrôle de Vauquois permettait de sécuriser les flancs et les lignes de communication.
Vauquois s’est métamorphosée en un théâtre de guerre tragique, où le conflit des tranchées est aussi devenu souterrain. Les soldats ont excavé sous la terre un réseau complexe de plus de 17 kilomètres de galeries, transformant le sous-sol en un champ de bataille stratégique. Cette guerre des mines n’avait qu’un but : déstabiliser et détruire l’ennemi.
À peine éclairé, on se dirige dans ce qui fut autrefois une fourmilière de vie et de mort : le cœur des souterrains de Vauquois.
Près de 519 explosions, une cadence infernale où les détonations éclataient toutes les dix minutes de jour comme de nuit a radicalement changé le paysage de la butte de Vauquois…
14 mai 1916, 16h10
L’une des plus grosse charge posée à Vauquois explose. Une mine allemande estimée à 60 tonnes de Westfalit fait 108 victimes, bouleversant tout l’extrême ouest de la butte : un cratère de 70 mètres de diamètre, 30 mètres de profondeur et des décombres sur plus de 50 mètres ».
Bien plus qu’un simple site historique, Vauquois a été pour nous un puissant rappel de l’importance de ne pas oublier. Une visite que je vous conseille sans hésiter d’ajouter à votre itinéraire dans la Meuse !
Infos pratiques
- Plus de détails historiques (et pas que !) sur le site des Amis de Vauquois et de sa région
- N’hésitez pas à aborder ou à compléter votre visite avec des ouvrages comme « Nous autres à Vauquois » d’André Pézard, disponible sur place
- Selon les météos, il peut faire très humide dans les souterrains, pensez à prévoir des vêtements et des chaussures adaptés
- Les visites de surface sont libres et gratuites toute l’année. Pour les sous-terrains, comptez entre 2 et 3 heures de visite guidée par un membre de l’association, 5€/ personne.
L’incontournable de Verdun : la citadelle souterraine de Verdun
Toujours plus d’Histoire dans cet itinéraire 🫣
Et oui, on est ici dans le département de la Meuse, à un carrefour européen, entre la France, la Belgique, le Luxembourg et l’Allemagne… alors ici, la ligne entre guerre et paix a parfois été très fine.
La brume matinale s’est dissipée, et on plonge cet après-midi dans les souterrains de la citadelle de Verdun (peut être LA chose à faire si vous séjournez dans le coin). Lieu historique, la citadelle a servi de noyau stratégique pour l’armée française pendant la bataille de Verdun en 1916 (on vous le disait plus haut, elle était l’une des plus longues et des plus sanglantes du conflit). Elle servait aussi de lieu de commandement, de casernement pour les troupes, et de dépôt pour les munitions et les vivres.
👉🏼 La visite de la citadelle se fait en immersion grâce à un casque de réalité augmentée. Original, non ? Pendant une trentaine de minutes, vous êtes dans la peau du soldat Jean Rivière, classe 1913. Au fil des galeries, guidé par ses récits, on découvre aussi les témoignages de Louis, Camille et Emile, ses compagnons d’armes…
Infos pratiques
- Plus d’informations sur le site de l’office de tourisme du Grand Verdun. Billet pour les sous-terrains de la citadelle à partir de 8 €
- N’hésitez pas à aborder ou à compléter votre visite avec des vidéos sur Youtube ou des ouvrages comme « Ceux de 14 » de Maurice Genevoix
- Pensez à prévoir un vêtement un peu plus chaud pour les sous-terrains.
Des pleurotes… dans la citadelle de Verdun
Et puisque vous êtes à la citadelle de Verdun…
Par une porte dérobée, à gauche de l’entrée officielle de la citadelle de Verdun se cache un endroit auquel on ne s’attendait pas : ici, dans les profondeurs, Florian et Jean-Pierre ont fait le pari d’une activité pour le moins… inattendue : cultiver de délicieux pleurotes dans la citadelle souterraine de Verdun.
« En hiver, la température ne descend jamais sous les 8 °C. L’été, elle ne dépasse pas les 15 °C », soit les conditions parfaites pour la culture des pleurotes. La clientèle est locale, et certains commerçants et restaurateurs ont déjà pris leurs habitudes pour passer commande en toute saison. Retrouvez, d’ailleurs, les pleurotes de Verdun au menu de la cantine des Poilus (je vous en parle dans les infos pratiques, un peu plus bas dans l’article👇🏼), délicieux !
👉🏼 Si le cœur (et l’estomac) vous en dit, profitez de votre visite à Verdun pour découvrir ces produits locaux et, pourquoi pas, acheter directement auprès des producteurs (on les a testés et approuvés pour vous, ne vous inquiétez pas 🫣)
→ Jour 3 : De Bure à Bar-Le-Duc, entre science et patrimoine Meusien
La carrière souterraine de Rinval, au sud de Verdun
Au matin de notre dernier jour dans la Meuse, on fait la connaissance d’un duo que nous ne sommes pas près d’oublier (et vous non plus !) : Alain et Roger sont bénévoles à l’Association des Amis de la Pierre à la carrière souterraine de Rinval, à 80 kilomètres au sud de Verdun. Ces passionnés de géologie et d’histoire locale nous partagent les secrets des pierres de Savonnières, célèbres pour leur qualité et leur esthétique (Elles ont d’ailleurs été utilisées dans la construction de la Place Stanislas à Nancy ou encore de certaines parties du Palais de Versailles).
Comment s’est formée la pierre de Savonnières ? Comment extrait-on un bloc de pierre de trois tonnes à l’époque gallo-romaine ? Existe-t-il encore des méthodes traditionnelles d’extraction aujourd’hui ? Comment et pourquoi les anciennes carrières de pierre de Savonnières ont-elles été converties en sites de culture de champignons de Paris ?
👉🏼 Rendez-vous à 14h30 le premier dimanche de chaque mois (sans réservation). Plus d’infos sur le site de la meuse.fr ou par téléphone + 33 6 15 90 16 20.
Un projet secret en souterrain : Bienvenue à l’Andra
Notre itinéraire se termine comme il a commencé : sous terre. Et pour ce troisième jour, direction Bure, un petit village au cœur de débats sur la gestion des déchets radioactifs.
Vous ne vous y attendiez pas à celle-là ? Que voulez-vous, j’aime vous surprendre.
Bienvenue à l’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. En 2022, elle initie le projet Cigéo, qui vise à créer un site de stockage souterrain pour les déchets radioactifs à haute activité et à durée de vie longue. En d’autres termes ? Utiliser les caractéristiques uniques du sol lorrain (couche d’argile épaisse et stable), en plus de deux trois autres technologies hein, pour confiner de manière sécurisée les déchets radioactifs.
Et tout ça, ça se passe à environ 500 mètres de profondeur… Alors, on est allés voir ça (malgré une légère claustrophobie).
Pour les amateurs de science, de technologie ou « tout simplement » de grandes questions sociétales, explorer l’Andra et plonger dans les détails du projet Cigéo peut se révéler être une expérience aussi fascinante qu’enrichissante. C’est en tous cas mon bilan 🫣
Infos pratiques
- La visite dure environ 1h30. Visites gratuites, sans inscription.
- 2 créneaux de visite : 14h30 et 16h15 à l’Espace technologique.
- Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’Andra au +33 3 29 75 53 73 du lundi au vendredi ou par mail visite.55.52@andra.fr.
- Si vous le pouvez, n’hésitez pas à être guidé par Damien 🚀
Où dormir pour visiter Verdun et ses alentours ?
- Un nuit en Tiny House
15 rue des Eparchies, Ferme de la Vallée, 55120 Rarécourt
Dans le joli village de Rarécourt, dans l’Argonne, Karine et Jacques sont deux agriculteurs. On a trouvé leur concept génial car ici, à la jonction d’un verger de mirabelles et d’un champ d’orge, dans un cadre tantôt bucolique, tantôt mystérieux, ils ont aménagé, avec les membres de Parcel, une tiny house parfaitement équipée. Un seul mot d’ordre : DÉCONNEXION. Mention spéciale pour leurs délicieux produits artisanaux, et notamment le pain au levain fait avec de la farine ancienne et la bière brassée à partir de leur propre malt… à tomber par terre !
- L’auberge de Marville
17 Grande Place, 55600 Marville
(Idéal, pour votre premier jour d’itinéraire dans la Meuse)
Dans le joli village de Marville, se cache entre les maisons bourgeoises du XVe siècle une auberge qui respire le terroir et l’authenticité : Cécile vous accueille à l’auberge de Marville. Ici, les chambres sont réparties dans deux bâtiments entièrement rénovés au coeur du village : 9 chambres traditionnelles et 30 chambres modernes, à partir de 75€. Cerise sur la gâteau ! Le Chef partage son terroir jusque dans l’assiette et décline les spécialités régionales au menu de l’auberge : quiches lorraines, cuisses de grenouilles, salades de gésier, magrets de canard , profiterolles et crèmes brûlées à la mirabelle.
- L’Hôte de la Couronne
27 Rue de la Couronne, 55000 Bar-le-Duc
Au 27 rue de la Couronne, dans la charmante ville de Bar-le-Duc, Isabelle et son mari ont rénové une maison ancienne du XVIIIème siècle, découvrant des murs en pierre, des poutres en bois et à l’extérieur une façade en colombage. C’est désormais dans un endroit convivial, chaleureux et ressourçant qu’Isabelle et sa bonne humeur vous accueille, à partir 80€ (petit-déjeuner inclus).
- La Maison Mirabeau, à Verdun
15 Av. de Troyon, 55100 Verdun
Idéal pour visiter la ville de Verdun, la Citadelle souterraine, le Mémorial de Verdun ou encore le Fort Douaumont, la Maison Mirabeau est un véritable havre de paix avec un jardin qui, au printemps, vous fait oublier où vous êtes. Béatrice a décoré avec goût trois chambres très confortables, à partir de 110 € (petit-déjeuner inclus), et propose aussi la traditionnelle table d’hôtes ou un apéro dînatoire gourmet. Légumes du potager, yaourt, confiture, tout ce que Béatrice peut faire elle-même est sur la table.
Où manger pour visiter Verdun et ses alentours ?
À cette question, j’ai trois superbes réponses à vous donner (en plus des tables d’hôtes proposer dans les hébergements plus haut, bien sûr) :
- Le Panoramique
9 Rue du Dr Poulain, 55600 Montmédy
Lorsque vous visiterez la citadelle de Montmédy, rendez-vous dans ce charmant restaurant au bord de la rivière (D’ailleurs, de la salle à manger, vous aurez une vue exceptionnelle sur la citadelle de Montmédy !). Madame Picot vous accueille à l’ancienne et les talents du Chef vous régalent. Ici, c’est une histoire de famille.
Toutes les infos sur leur site internet.
- Chez Sully
17 Rue Jean Jacques Rousseau, 55000 Bar-le-Duc
- Chez Camille, à La Cantine des Poilus
4 Av. du Soldat Inconnu, 55100 Verdun
Pour le petit-déjeuner, le déjeuner ou le goûter, la Cantine des Poilus est LE lieu où les Verdunoises et les Verdunois se rassemblent. Et pour cause ! Ici, juste à côté de la Citadelle de Verdun, l’ambiance est sincèrement chaleureuse et les plats aux menus délicieux (Je vous conseille des pleurotes s’il y a en au menu !). Pensez à réserver absolument. Mention spéciale à l’accueil de Camille et à sa passion contagieuse pour la Première Guerre mondiale. Pour lui, tout a commencé quand il a trouvé un fusil dans la rivière avec son frère. Depuis, il collecte des pièces d’époque qu’il expose dans un petit musée, de l’autre côté du restaurant.
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Nous arrivons à la fin de cet article qui, je l’espère, pourra vous guider dans votre future micro-aventure dans le Grand Est de la France. La Meuse, Verdun et ses alentours sont un joli détour à faire seul, entre amis, en couple ou avec des enfants !
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager et à le commenter (ça ne vous coûte rien et nous, ça nous fait très plaisir) 🤙🏼
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